HISTORIQUE
Certains habitants ont connu à cet endroit, rue Camille Desmoulins, Le Ranch, qui était un restaurant, d’autres le magasin L’Espoir où l’on trouvait des fournitures scolaires et bureautiques et les plus anciens y ont connu… le Familia, un dancing cinéma. La salle de danse était celle qui donne sur la rue de nos jours. Il diffusait des séances le dimanche après-midi. Les associations et les groupements de personnes se faisant de plus en plus nombreux dans les années 40, la salle de la mairie, prêtée pour les réunions, n’était plus suffisante, on demanda au propriétaire du Familia en 1945, M. Marcel Dussert, de bien vouloir la louer, moyennant 5 Francs par mois, le temps que son cinéma ne fonctionne plus pour cause de guerre.
PRESENTATION
Le Familia est aujourd’hui un espace culturel où l’on fait des conférences, des expositions, des vernissages… Au fond du bâtiment se trouve un terrain couvert, utilisé par la boule lyonnaise Guisarde.
MUSÉE CAMILLE DESMOULINS
Camille Desmoulins a été un phénoménal révolutionnaire qui a consacré toute sa vie à lutter contre l’oppression, la corruption, l’inégalité, le système anti-laïque de l’ancien régime.
Le 12 juillet 1789 aurait pu être le jour de notre fête nationale, et le drapeau de la République française aurait pu être vert. Ce jour-là, dans les jardins du Palais-Royal, à l’annonce du renvoi de Necker par Louis XVI, et pressentant une épouvantable répression des gardes suisses et allemands, ce jeune homme de 29 ans appelle des citoyens à prendre les armes. Le signe de reconnaissance des « soldats de la patrie » est la cocarde verte, que Camille vient d’inventer, comme s’il était aussi le poète de la Révolution. Il entraînera la foule vers la révolution et l’espérance, espérance qu’il incarnera à tout jamais.
Il fonda Révolutions de France et de Brabant le 28 novembre 1789. Son journal devait durer ainsi jusqu’au mois de juillet 1792, soit 86 numéros. Ce journal, le monument le plus incisif, le plus étincelant, le plus cruel souvent, le plus inspiré toujours, de la Révolution française, consistait en une brochure hebdomadaire recouverte de papier gris et ornée d’une gravure la plupart du temps caricaturale. En 1792, Desmoulins publia un autre périodique: La Tribune des Patriotes.
Puis vinrent les 7 numéros du Vieux cordelier, son credo politique (dont un publié après sa mort), indestructible monument de pitié, de généreuse ardeur, de courage et d’humanité.
La France se reconnaissait, pour ainsi dire corps et âme, dans ces pages éloquentes jaillies de cette source d’inspiration: le cœur, d’où naissent non seulement les grandes pensées, mais les grandes résolutions et les grandes actions.
Victime de son indulgence, horrifié par le sang et la Terreur, Camille Desmoulins sera abandonné par Robespierre, son ami d’enfance, condamné à mort par le Tribunal révolutionnaire et guillotiné le 5 avril 1794 (16 germinal an II) avec Danton et les « Indulgents » , pleurant sa chère Lucile et son fils Horace.
Après la visite du musée rendez-vous au pied de la statue de Camille Desmoulins, Place d’Armes pour une rencontre en chair et en bronze !
Texte rédigé par l’Association Camille Desmoulins
Président de l’association : M. Philippe GALLET, 57 boulevard Jean Jaurès, 02120 GUISE
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